Linguistique, sociolinguistique, ethnolinguistique : la langue dans tous ses états

Destinée à des publics aux parcours variés, la formation propose un itinéraire centré sur les faits de langue. Cette formation privilégie le versant des méthodes et le "moment" du terrain : tant au titre des composantes formelles du langage que pour ce qui touche à ses fonctions et usages sociaux et culturels.

Publics

Tous publics, La formation doit avoir un lien avec le projet professionnel et/ou personnel de l'apprenant et/ou sa formation.

Prérequis

Niveau licence quelle que soit la discipline.

Compétences visées

Fondamentaux en matière de langue et de langage : concepts et méthodes.
Méthodes d'enquête et de description.
Compréhension théorique et pratique des disciplines frontières que sont la sociolinguistique et l'ethnolinguistique.
Histoire et épistémologie des relations interdisciplinaires dans les sciences humaines et sociales.

Programme

Des langues aux systèmes de signes (système et dynamique linguistiques : la problématique de la pertinence ; variation, diversité, évolution)
Du terrain au cognitif (les grands moments théoriques de la linguistique et en sciences humaines et sociales ; de l'enquête de terrain à l'analyse des données)
Des usages sociaux aux catégorisations culturelles (grands domaines et thématiques classiques ; disciplines et interdisciplinarité, illustrations)

Méthodes mobilisées

La formation se déroule en présentiel. Des ressources pédagogiques pourront être mises à disposition des apprenants sur la plateforme d'enseignement à distance du Muséum. Conférences (d'une durée de 1 heure 30 ou de 3 heures) et TP (il s'agit ici de deux plages d'interaction directe avec les participants sur leurs travaux propres de recherche).

A la fin de la formation, une attestation de compétences sera délivrée. Vos compétences seront évaluées sur la base de votre assiduité et réactivité, en complément d'un bilan personnel qui vous sera demandé à l'issue du parcours.

Objectifs pédagogiques

Ce cours s'adresse aux apprentis linguistes et aux non linguistes. Les premiers, pour les initier aux études de terrain, à l'analyse des faits linguistiques, aux outils qui permettent de rendre compte des usages sociaux et culturels du langage. Les seconds - ethnologues, historiens généticiens, agronomes, écologues, etc. - pour qu'ils puissent mieux tirer parti des données langagières qui se trouvent fréquemment mobilisées dans leurs pratiques de recherche et dans leurs matériaux de référence.