Back to top

Focus

Vous n'osez pas le demander...

VOus avez dit droits d'auteur ?

Plagiat, contrefaçon, licences creatives commons, domaine public, … Autant de termes liés à la notion de droits d’auteur. Mais que recouvre exactement le terme « droits d’auteur » ?

Défini en France par le Code de la Propriété Intellectuelle, le droit d’auteur permet de protéger toute œuvre créée, pourvu qu’elle soit originale et matérialisée. Cela peut s’appliquer à divers types d’œuvres : œuvres littéraires, musicales, orales. Les droits d’auteur se composent du droit moral et du droit patrimonial.
Alors que le premier est inaliénable, incessible et perpétuel, le second est cessible et limité à 70 ans après la mort de l’auteur.

Quelques exceptions existent cependant (prorogations de guerre, œuvres collaboratives, …). Le droit moral permet à l’auteur de décider de la diffusion et du retrait de son œuvre, mais aussi de faire respecter son nom et l’intégrité de l’œuvre. Le droit patrimonial, quant à lui, touche aux droits de reproduction et de représentation. Dans d’autres pays, des protections sur les œuvres existent, plus ou moins fortes. La Convention de Berne, à laquelle plus de 170 pays ont adhéré, fixe un cadre minimal de protection au niveau international.

Pour en savoir plus : Comprendre la propriété intellectuelle Comprendre le droit d'auteur

A vous de jouer ! https://www.babelio.com/quiz/12180/Les-bases-du-droit-dauteur

Mener une recherche efficace : Astuce mnémotechnique

Afin d’obtenir des résultats pertinents et fiables, il convient de suivre  une méthode en cinq étapes.
Mais comment se souvenir de celles-ci ?

Rien de plus simple : le nom de CUVIER peut vous aider. En effet, chaque lettre de ce mot vous fera penser à l’une des étapes à suivre :

C pour Contexte
U pour Usage des ressources
V pour Vocabulaire
IE pour Interrogation avec des Equations
R pour Résultats

En effet, il s'agit de :
Contextualiser et cerner votre sujet avec les questions suivantes : Qui ? Quoi ? Où ? Pourquoi ? Comment ?
Identifier les ressources (catalogues, bases de données, etc.) les plus adaptées à votre sujet
Définir des mots-clés (synonymes, traductions, etc.)
Construire des équations de recherche pour interroger les ressources choisies
Sélectionner les résultats pour les exporter dans vos bibliographies

Cliquez ici pour les ressources de la bibliothèque

Bonne recherche !

 Trouver des ressources en Open Access (contenu libre d'accès)

Dans le mouvement de la science ouverte, l’Open Access (ou libre accès) est la mise à disposition immédiate, gratuite et permanente sur Internet des publications scientifiques issues de la recherche et de l’enseignement. Ainsi, des ressources sont accessibles sans barrière d’abonnement ou de paiement.

Voici quatre outils pour accéder à des références ou du contenu en ligne :

BASE : Le Bielefeld Academic Search Engine interroge simultanément plus de 10 000 bases en libre accès. Sa recherche avancée va loin en proposant notamment de limiter votre recherche en fonction des droits de réutilisation des documents.

Isidore : Isidore est un moteur de recherche élaboré par des équipes de recherche en France, spécialisé en SHS. Il donne accès à plus de 10 millions de ressources en libre accès. La création d’un compte permet de mettre en place des alertes, sauvegarder des documents et visualiser l’historique de ses recherches.

Unpaywall : Ce plug-in à installer sur un navigateur indique si le texte intégral de la référence que vous consultez est disponible en libre accès et vous y donne accès le cas échéant.

HAL : HAL est une plateforme pluridisciplinaire nationale de dépôt et de consultation des travaux et résultats scientifiques des établissements de recherche. Toutes les archives de documents, soit plus de 1 millions de publications, y sont en consultation libre.
HAL se décline en portails thématiques ou d'établissements comme HAL Thèses et HAL Muséum.

Vérifier la fiabilité des sources

À l’image des Décodeurs du Monde pour vérifier la fiabilité des sources d’informations journalistique, nous vous proposons une série d’outils qui permettent de s’aiguiser l’œil à discriminer la fiabilité de vos informations.

S’ils sont des avantages pour les chercheurs comme pour le grand public, la facilité d’accès à l’information et la démocratisation de l’accès à la connaissance ont pour effet pernicieux de placer - a priori - sur un pied d’égalité toutes les sources d’information. Cet apriori n’est pourtant que fictif puisque de bonnes grilles de lecture permettent de remettre de la hiérarchie dans ces sources.

Pour un rapide aperçu du processus d’évaluation, rendez-vous sur le site des bibliothèques de l'Université de Limoges.
Pour une exploration plus poussée selon le genre de source (article de revue, livre, site internet), l'UQAM vous propose des repères et des solutions de vérifications, rendez-vous ici.

Aider-vous de cette Grille d’analyse et de son Guide d'utilisation

Testez rapidement vos connaissances

mettre en place une veille

On appelle veille les actions permettant de se tenir informé de façon optimale sur un sujet donné. Pourquoi faire de la veille ? Comment l’organiser ?

Les intérêts de la veille sont multiples : contrôler ou alimenter son e-réputation, suivre une actualité, s’informer de la concurrence, trouver de nouvelles idées...

Devant la masse d’informations, la délimitation du sujet et le choix des résultats sont indispensables.
Quatre grands axes de réflexion se posent alors :

· Cerner le sujet et cibler les outils de veille
· Rechercher et sélectionner les résultats
· Les stocker
· Les exploiter et les diffuses

Parmi les outils de veille, il en existe plusieurs : les réseaux sociaux, les flux RSS, les alertes mails, Zotero.
Avant toute veille, il est important de définir les outils les plus efficaces, de savoir où stocker les informations récoltées et quelle en sera la volumétrie. Il est également nécessaire de s’interroger sur la diffusion : à quel public s’adresse les résultats de la veille, sur quel support, à quelle fréquence et dans quel objectif.

Pour toutes ces questions, il peut être judicieux de suivre ces bonnes pratiques dès le début d’une veille.

gérer son identité numérique
 

Avec le développement du numérique et des publications en ligne, les chercheurs et chercheuses sont passé·es du published or perish au be visible or vanish. Aussi, il est important de saisir les enjeux dans le domaine de la recherche et d'avoir la maîtrise de ce qu'on appelle « l'identité numérique ».

Il s'agit avant tout d'améliorer la visibilité de ses travaux en les diffusant de manière à être connu et reconnu par ses pairs. Une connaissance élargie de vos travaux entraînera automatiquement une augmentation du nombre de citations. L'ID Num est également un outil de protection de la propriété intellectuel. Elle vous aidera à lutter contre le plagiat en assertant votre qualité de créateu·rice d'une découverte. D'autre part, cette nouvelle notoriété favorisera votre «  employabilité ». Une bonne utilisation des codes de l'ID Num dans un cadre académique permet aussi de partager ses connaissances avec d'autres chercheur·euses et ainsi, à la création d'un réseau.

Pour vous aider à avoir une pratique cohérente et efficace, vous pouvez vous appuyer sur cette to-do list proposée par l'URFIST de Paris.

Pour en savoir plus, explorez ces articles sur l'utilisation d'un identifiant numérique et la présence des enseignant·es-chercheur·ses sur les réseaux sociaux.
Enfin, voici une synthèse de la gestion de son identité numérique avec ce sketchnote de Magalie Legall.